Portrait: « Gaelle constantini », Queen of the « Shwopping » Trendy de Luxe…

C’est avec une petite souris dans la poche de sa chemise que Gaëlle Constantini créatrice de la marque éponyme nous accueille.

Cette anecdote est à l’image de cette créatrice au « cœur gros comme ça », chaleureuse et généreuse.

Elle nous explique qu’elle est en pleine « opération sauvetage » car elle a trouvé la pauvre petite bête hier dans son atelier à l’article de la mort.

Histoire donc à suivre…

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Cette Parisienne de naissance passe son enfance dans le Sud de la France, où elle apprend vite  à apprécier la douceur de la Riviera, la chaleur et les couleurs qui vibrent sous le soleil éclatant.

Cependant, l’appel de Paris sera plus fort et à la demande d’André et Lionel elle reviendra en 2005 afin de rejoindre « la clique »et ainsi s’immerger dans le milieu de la nuit.

Pourtant Gaëlle est tout sauf mirages et paillettes.

Elle dit ne pas faire assez d’introspection, alors qu’elle est très attirée par la méditation, le bouddhisme et surtout par cette idée que le bonheur passe par la recherche de soi.

Elle aime les choses simples de la vie, se sent proche de valeurs comme  l’empathie et la compassion, à contrario de l’égocentrisme et l’excentricité de certains créateurs de mode.

Ceci ne l’empêche pas de se lancer pour autant dans une formation de styliste modéliste.

Franche, authentique, ne sentant pas le besoin de se mentir sur les choses de la vie, elle sait qu’il y a une place pour elle.

 

C’est auprès de sa mère, couturière à ses heures perdues et de son père représentant chez Nina Ricci, qu’enfant, Gaëlle s’adonne à la création.

Elle plonge avec ravissement dans les armoires débordant d’échantillons de tissus en tout genre, où la soie, la laine tricotée et le cuir rivalisent de beautés et de chatoiements.

Elle taille, coud, découpe, transforme les matières et les formes afin de leur redonner une seconde vie.

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Un col pointu devient un col rond, une housse d’oreiller se métamorphose en peluche, et une manche bouffante perd ses rondeurs au profit d’une ligne sylphide.

Non seulement sa mère n’a jamais fait  aucune objection concernant la frénésie créatrice de Gaëlle, mais elle est la première aujourd’hui à sauter dans un train afin d’aider sa fille dans les périodes intenses de fin de collection.

 

Son travail au sein de la clique lui permet d’étoffer son réseau mais c’est également une grande source d’inspiration.

Le flot des oiseaux de nuit aux tenues extravagantes et aux allures de « Dandy-by-night », lui donne envie de reproduire et surtout de recomposer à sa sauce ces coupes hors normes.

C’est ainsi que de fil en aiguille Gaëlle lancera son propre atelier et « Gaelle Constantini Paris » verra le jour sous le dessin de son ex-boss et ami  André, qui lui réalisera son logo.

Son concept est simple, déconstruire pour reconstruire, se servir de cette énergie du vêtement qui possède déjà une histoire.

Le recyclage fait désormais partie de notre quotidien que ce soit dans le design, la mode ou la décoration.

C’est justement avec cette philosophie de vie, cette dynamique écologique et économique qu’elle se lance dans le « Made in France » afin de soutenir les ateliers d’artisanat de son pays.

Sensible à l’aide de proximité, elle aime avant tout, cette notion de partage et de contact humain.

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Sa matière de prédilection est la laine, sous toutes ses formes.

Elle aime par dessus tout les coupes nettes, rigides, droites et architecturales à l’inverse des drapés et des flous auxquels elle  se dit moins sensible.

Perfectionniste, elle essaie surtout de créer des vêtements dans lesquels elle peut se projeter, elle visualise un look, une silhouette globale afin de sublimer l’ensemble et ce au-delà de ses préférences.

Les pièces étant uniques elle ne les porte que très rarement car elle préfère les imaginer sur les autres et ainsi la séparation lui semble moins difficile.

En effet, la conception d’un vêtement nécessite au minimum 8h et peut aller parfois jusqu’à un mois pour les pièces d’exception comme cette robe de mariée, spécialement conçue pour une de ses amies.

Sensible, un réel lien affectif se crée entre elle et le vêtement.

 

C’est grâce à cette passion que Gaëlle s’est vue offrir un stand au salon « who’s next » lorsqu ‘elle gagne le concours des jeunes créateurs en 2010.

À partir de là, tout s’enchaîne comme une évidence, elle fait une collaboration pour Diesel qui lui laisse carte blanche pour la customisation de deux  sacs iconiques de la marque, qui seront vendus au Printemps Haussmann durant quatre semaines consécutives.

 

De là, la créativité en effervescence, cette passionnée de chaussures (elle possède une collection indécente digne d’un dressing de Star), imagine lors de ces voyages, alors que ces valises débordent d’escarpins, sandales et autres souliers d’exception, le moyen de voyager léger tout en gardant le pied élégant.

C’est alors que « Pimp my shoes » voit le jour.

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Inspirée d’une série US « Pimp My Ride », « Pimp my shoes » est le bijou de chaussure par excellence.

Cette mini parure se clip sur vos chaussures fétiches, afin de les sublimer au gré de vos envies et obligations sociales, et encore une fois André sera mis à contribution pour le logo.

Face à tant d’ingéniosité, le succès de « Pimp My Shoes » est immédiat et déjà de nombreuses perspectives se profilent à l’horizon…Mais chuuut nous vous en diront plus prochainement…

 

En attendant elle fait un « Pimp My Shoes » spécial festival de Cannes et de nombreuses vedettes, tel cendrillon verront leurs escarpins parés de l’audacieux bijou.

Certaines de ses collections capsules seront shootées au très célèbre Château Marmont.

 

Cependant, toutes les collections étant  réalisées dans son atelier parisien Gaëlle imagine ses pièces à l’image de la Parisienne, raffinée, stylée, différentes selon les arrondissements de la cité mais toujours belle et unique.

Et lorsque Gaëlle Constantini rencontre So Parisienne, cela donne naissance à une collection capsule créée exclusivement pour l’Asie et la beauté des femmes asiatiques.

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Comment ne pas se réjouir d’une telle collaboration !

 

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la petite souris sauvée par Gaëlle, se porte à merveille et a retrouvé toute sa vitalité.

 

VERDICT: « Guilty Of Talent »

Portrait Réalisé pour le concept-store du « Made In france » en Chine, « So Parisienne » ///

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